De l’image poussiéreuse d’antan à la réalité d’aujourd’hui, le bilan de compétences a vécu un sacré lifting ces dernières années ! En effet, depuis les années COVID, il s’est passé plusieurs choses.

1. 21% des actifs disent préparer une reconversion professionnelle. Ça fait beaucoup.
2. De plus en plus de 25-35 ans se disent en transition professionnelle et envisagent de faire un bilan de compétences. Ça fait jeune !
3. L’instauration du CPF (MonCompteFormation) a permis à tous les actifs de s’approprier leurs droits à la formation. Ça donne envie de faire le point.

Quant aux professionnels, ils restent assujettis au fameux article R6313 (alinéas 4 à 8) du Code du travail qui spécifie les trois phases qui font que l’accompagnement sera constitutif d’un bilan de compétences : les fameuses phases Préliminaire, Investigation et Conclusion.

Alors comment les centres de bilans de compétences ont-ils réagi à ce changement de cap et à cette manne financière ?

La porte s’est ouverte pour les nouveaux entrants et c’est devenu un sacré bazar !

1. Grâce – ou à cause – de la certification Qualiopi, la qualité de la prestation semble garantie. Mais… cette certification ne certifie que le respect des procédures propres à la formation (programmes, émargements…). Elle ne pose aucun regard sur la qualité de la prestation sur le fond. C’est un bien car cela donne à l’intervenant la liberté de concevoir son bilan comme il le souhaite. C’est un mal car cela permet à pratiquement n’importe qui d’accompagner en bilan de compétences (voir point suivant).
2. Qualiopi encore : de nombreux organismes de formation font du portage Qualiopi : ils sont titulaires de la certification et la « sous-traitent » aux intervenants moyennant un pourcentage prélevé au passage. En conséquence, n’importe quel coach capable de rédiger un programme de bilan et de faire signer une feuille d’émargement à son client peut réaliser des bilans de compétences.

Alors la question qui se pose est la suivante : Bilan de compétences ? Coaching ? Pour le client, quelle est la différence ? Et pour l’intervenant ? Je me permets ici un ensemble de réponses issues de mon expérience personnelle :

1. Ce n’est pas parce qu’on est coach qu’on sait faire un bilan de compétences.

2. Ce n’est pas parce qu’on maîtrise les phases du bilan de compétences qu’on fait un bon bilan de compétences.

La question du prix

Et là, il y a de l’enjeu car un coaching, le client doit le financer. Alors que le bilan de compétences peut être financé via le CPF. Tentant, pour le prestataire, de « déguiser » son coaching en bilan de compétences. Et là je dis : Attention ! Et je m’adresse au futur client de la prestation :

·       Est-ce que vous savez de quoi vous avez vraiment besoin ?

·       Est-ce que vous savez qu’un bilan de compétences n’est pas égal à un autre bilan de compétences ?

Mais il y a des différences majeures entre un bilan et un coaching :

Ce qui veut dire qu’un coach peut faire un bon bilan de compétences s’il se donne la peine de construire une méthodologie qui tient la route.

Sais-tu ce que tu fais ?

Mais en tant qu’observatrice acharnée du geste professionnel et moi-même coach ET référente en bilans de compétences, je perçois bien, dans ma pratique quotidienne, que j’ai un peu du coach quand je fais un bilan et un peu du référent bilan quand je fais du coaching.

Je donne un exemple qui m’est arrivé récemment : une cliente en bilan de compétences vit très bien les séances jusqu’ici, elle avance, elle actualise ses compétences, ce qui la valorise beaucoup dans la mesure où elle est autodidacte. Bref. Elle est contente. Mais ce jour-là, elle arrive en séance, elle fait la tête, je la vois complètement effondrée. Une situation professionnelle dont elle n’arrive pas à se sortir. Que faire ? Retourner sa casquette pour « faire le coach » ? Ben oui, probablement. Pourquoi ? Parce que je ne peux pas demander à ma cliente d’avancer sur son bilan en faisant « comme si ». Ce serait ignorer ses émotions, ses ressentis. Alors quand ça vient interférer, il faut « traiter » le problème.

Un confrère avec lequel je discutais m’a dit : « Ah non, moi je l’envoie chez le psy ! ». Ca se défend aussi !

Alors la question essentielle, c’est, comme me le disait un vieil ami il y a longtemps : « Est-ce que tu sais ce que tu fais ? »

Le professionnalisme consiste peut-être à se considérer en apprentissage permanent, à apprendre à observer son geste professionnel, à accepter de se faire superviser et/ou mentorer par ses pairs, partager des pratiques…

Alors chez Change Ton Futur, nous sommes tous coachs, mais pour les bilans de compétences, nous avons une méthodologie.

Et c’est dans la rencontre avec vous que nous évaluons si vous avez besoin de :

·       Donner un coup de boost à votre carrière

·       Prendre le temps d’une introspection profonde

Et comme nous croyons très fort à la dynamique de groupe, nous avons imaginé aller au-delà de la version solo du bilan de compétences. Nous avons monté des bilans avec un mix individuel-collectif qui décoiffe !

Et comme nous croyons aussi à la qualité de la rencontre, chez Change Ton Futur, vous pouvez choisir votre coach.

Que vous soyez référent en bilans, coach, indépendant, en transition professionnelle , il importe avant tout que vous sachiez ce que vous faites, alors un petit bilan par chez nous vous donnera les mots !

Et en guise de conclusion, je me permettrai un conseil (je ne devrais pas…) : les parcours en ligne et en quasi-autonomie ont le vent en poupe. On avance à son rythme, on se prend en mains… Mais cela permet de se dire ce qu’on a envie de se dire, non ? (et pas le reste…). Et trop souvent, on ne choisit pas son coach. Alors moi, je ne suis pas pour…

Bon bilan !

06/04/2025

®Véronique Campillo, Coach Talents, adepte des mots justes et du récit qui fait bouger.

Chez Change Ton Futur, nous donnons de l’avenir à vos talents.

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